Etape 51 - Wat Pho - Au milieu des chedis et des moines

Vendredi 2 février 2018. Retour dans la grande enceinte du Wat Pho*** où l'un des deux farangs présents dans le temple saluent les étrangers de passage.

De multiples gardiens à l'air bonhomme encadrent les entrées des autres petits temples présents partout dans l'enceinte du Wat Pho.

Leur air souriant, empreint de sagesse, tranchent avec les gardiens sévères du palais royal. Ici, on semble bien loin du pouvoir. Et pourtant, ce temple élevé en 1788, sur le site d'un temple plus ancien, le Wat Phodharam a été étendu, avec d'importantes restaurations, sous le règne de Rama III (1824-1851).

Dehors, je me promène à travers ce temple de verdure où se dressent de nombreuses statuettes dans des positions rigolotes, pleines d'inspiration ou en totale béatitude.

Ces statuettes gardent l'entrée des quatre grands chedis élevés dans l'enceinte du temple. Recouverts de céramiques, ces chedis présentent des formes et des couleurs toutes différentes. Ils représentent les premiers rois de la dynastie Chakri.

A l'intérieur d'un des temples, on peut admirer toute une collection de bouddhas en posture accroupie.

Et d'autres gardiens de temples encore. Le visage tantôt sévère et méfiant, tantôt gentil et accueillant. Etrange Thaïlande.

Enfn, contrairement au Grand Palais, le Wat Pho*** présente un aspect bien vivant. Outre des diseuses de bonne aventure et une école de massage réputée, on y trouve bon nombre de moines qui vivent ici à demeure.

J'ai ainsi la chance d'assister à une de leur prière collective rythmée par des tintements continus.

Voilà, c'est à l'abri de ce superbe temple que s'échève mon voyage au Vietnam, au Cambodge et en Thaïlande. Un merveilleux voyage. Pour sûr, je reviendrai. Le plus tôt possible.